Les autorités du système éducatif calédonien (gouvernement et Vice-rectorat) organisaient jeudi une rencontre avec les organisations syndicales représentatives chez les enseignants et les personnels de direction.
La première partie a été consacrée à la situation sanitaire dans les établissements et a consisté en une présentation un peu plus détaillée des grandes lignes présentées en conférence de presse lundi après-midi, notamment au niveau du calendrier entrainé par la suppression des épreuves (conseils de classes repoussés à fin novembre, session de rattrapage, ...)
Nous avons interrogé le Vice-recteur sur l’évaluation des élèves qui ne reviendront pas d’ici la fin de l’année. Des propositions vont être rédigées par les corps d’inspection, et les jurys devront se prononcer au cas par cas, en utilisant éventuellement la session de rattrapage de février 2022.
De l’aveu même du Vice-recteur, le problème est épineux.
La deuxième partie de l’échange a été consacré à l’obligation vaccinale. Nous avons rappelé notre position, et l’indignation de beaucoup d’enseignants sur la façon dont le dossier a été traité, sans consultation des partenaires sociaux.
Les autorités semblent partager l’analyse que le "flicage" n’est pas de mise, et souhaitent favoriser les auto-tests pour les enseignants.
Le discours se veut rassurant sur le fond, mais aucune garantie n’est donnée sur la forme.
Nous avons également demandé des explications sur la différence de traitement entre cadres État et cadres territoriaux.
La réponse ("cette partie du texte a été rédigée en pensant aux services des douanes, les enseignants n’étaient pas concernés au départ") est peu convaincante. Doux euphémisme...