Budget Primitif 2022 de la Nouvelle Calédonie : les lycées abandonnés...
Article mis en ligne le 4 mai 2022
dernière modification le 5 mai 2022

Au regard du budget primitif qui ne consacre que 36 millions de Francs à la rénovation et à l’entretien de tous les lycées de Nouvelle-Calédonie , le SNES-NC et plusieurs autres organisations se sont rassemblés en Intersyndicale pour tenter de faire entendre raison au Gouvernement.

Les organisation syndicales ont été reçues le 22 avril par Mme Champmoreau dans le but d’éclaircir ces chiffres et de les replacer dans le contexte des dernières années .
Ainsi , même s’il existe bien des contrats de développement mais qui sont spécifiques et ciblés pour 2 établissements (Jules Garnier et Escoffier) , l’amputation du budget sur les lycées est scandaleuse et empêchera forcément les établissements de fonctionner correctement .
Alors que l’Etat verse annuellement 1 milliard de Francs pour les lycées , nous découvrons que cette somme n’est pas spécifiquement fléchée et que le Gouvernement en dispose comme bon lui semble .
Si les Gouvernement précédents amputaient déjà ce milliard pour n’en laisser environ que la moitié , les décideurs actuels sont donc allés encore plus loin dans les économies sur le dos de l’éducation.
Quand on voit l’état de vétusté de certains établissements , les problèmes d’hygiène et de sécurité qui sont connus de ces mêmes décideurs, il y a un abandon volontaire de leur part.

L’intersyndicale a tenu une conférence de presse pour sensibiliser les médias . Cette information doit circuler auprès des familles des lycéens , de l’ensemble de la communauté éducative pour pousser le Gouvernement à revoir ses plans .

Entre fin mai et mi-juin , suite aux différents votes du congrès et autres décisions du Gouvernement , nous saurons si nous avons été entendus et nous laisserons planer jusque là une menace de grève dans tous les lycées de Nouvelle-Calédonie.

Nous exigeons des modifications sur le budget définitif à venir , que les lycées retrouvent a minima la part qui est la leur et qu’il y ait enfin une vraie politique d’investissement à long terme sur ces établissements , comme la Province Sud peut le faire avec les collèges.